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Pollution : Pékin arrête ses usines – mercredi 15 novembre 2017 https://www.francetvinfo.fr/monde/asie/pollution-en-chine/pollution-pekin-arrete-ses-usines_2469900.html La ville de Pékin a décidé de suspendre plusieurs gros chantiers pendant 4 mois en raison de la pollution. À Pékin, depuis ce mercredi 15 novembre au matin, c'est la trêve hivernale. Les constructions d'immeuble sont à l'arrêt, les cheminées d'usines ne crachent plus de fumée, et les chantiers d'autoroute sont au point mort. Tous les ouvriers rentrent chez eux. La guerre contre la pollution est cette année bien déclarée. Car... Lire la suite

L’archipel de Tuvalu est menacé de disparition
Classé en 1989 comme l’une des nations les plus susceptibles de disparaître à cause du réchauffement climatique, l’archipel mène depuis des décennies une politique écologique intransigeante
L’une des plus petites nations au monde
Situé entre l’Australie et Hawaï, l’archipel de Tuvalu est constitué de six atolls abritant 10 782 habitants pour une superficie totale de vingt-six kilomètres carrés. Il s’agit de la quatrième plus petite nation au monde, qui possède de plus le plus petit PIB.
Un pays menacé par le réchauffement climatique
« Nous sommes inquiets. Nous sommes inquiets de savoir comment une petite île au milieu de l'océan Pacifique peut survivre, » confit Ekueta Relava, l’un des chefs d’île de l’archipel.
Car l’écosystème du pays est extrêmement fragile. Les habitants dépendent des arbres et des plantes pour se nourrir et s’abriter, et ces derniers sont constamment menacés par l’infiltration de l’eau de mer. Les 607 espèces de poissons vivant dans les eaux de l’archipel souffrent du blanchiment des coraux et de l’acidification des océans.
Menacé d’une disparition totale d’ici 2100, l’archipel du Tuvalu a menacé par le passé de poursuivre les États-Unis et l'Australie

http://www.francetvinfo.fr/meteo/climat/larchipel-de-tuvalu-est-menace-de-disparition_2455032.html

Antarctique : le projet de sanctuaire marin tombe encore à l'eau
Les différents pays réunis en sommet en Australie, samedi, n'ont toujours pas réussi à se mettre d'accord. Les premières discussions remontent pourtant à 2009.
Ce ne sera pas encore pour cette fois. Un projet de vaste sanctuaire marin dans l'est de l'océan Antarctique était à l'ordre du jour, samedi 28 octobre, à Hobart en Tasmanie. Présenté par l’Australie et la France, il prévoyait la création d’une aire protégée sur une surface d’environ un million de km2. Mais les discussions n'ont pas abouti. Les 25 membres de la Commission pour la conservation de la faune et de la flore marines de l'Antarctique, dont fait partie l'Union européenne, ne sont pas tombés d'accord à l'occasion de leur sommet annuel.
En 2016, lors du dernier sommet, un consensus avait été trouvé pour la création du plus grand sanctuaire marin au monde en mer de Ross, une baie profonde de l'océan Antarctique bordant le continent Antarctique. A l'époque, ce projet présenté par la Nouvelle-Zélande et les Etats-Unis concernait une zone de plus de 1,55 million de km2. Soit une aire plus vaste que la France, l'Italie, le Benelux, l'Allemagne, la Suisse et l'Autriche réunis.
Les blocages de Pékin et Moscou
Des responsables ont déclaré à l'AFP que la Russie et la Chine avaient notamment fait obstacle à son adoption en raison de leurs préoccupations concernant les droits de pêche dans le secteur concerné. Le responsable du programme Antarctique du Fonds mondial pour la nature (WWF), Chris Johnson, regrette une nouvelle opportunité manquée. Et l'association Greenpeace souhaite "plus de vision et d'ambition" pour l'année prochaine.
Le projet de créer une Aire maritime protégée (AMP) dans l’océan Antarctique remonte à 2009. Mais les négociations en vue de sa création sont laborieuses. Notamment en raison des blocages de Pékin et Moscou. Une alternative, avancée par l'Allemagne, est également en discussion. Elle porte sur la mer de Weddell, qui s'étend à partir du sud-est de l'Amérique du Sud sur environ 2,8 millions de km2. Un autre projet, emmené par l'Argentine et le Chili, s'étend lui sur près de 100 000 km2.
L'océan Antarctique, qui représente 15% de la surface des océans, abrite des écosystèmes exceptionnels, riches de plus de 10 000 espèces uniques. Ils sont en bonne partie préservés des activités humaines mais ils restent menacées par le développement de la pêche et de la navigation.
Images :
Photographie aérienne d'un iceberg dans l'Antarctique, le 1er mars 2014. (ZHANG JIANSONG / CHINE NOUV / SIPA / XINHUA)
http://www.francetvinfo.fr/meteo/climat/antarctique-le-projet-de-sanctuaire-marin-encore-mis-en-echec_2441489.html

Yvan Bourgnon : le navigateur a réussi son incroyable défi
Il voulait montrer les conséquences du réchauffement climatique. Yvan Bourgnon est arrivé au Groenland sain et sauf ce 22 septembre.

Le soulagement d'Yvan Bourgnon est immense après 70 jours en mer. Celui de sa femme encore plus. Il est arrivé ce vendredi 22 septembre au Groenland, la fin de son périple. Le navigateur franco-suisse revient de l'enfer : une traversée de près de 8 000 km, à travers les glaces du Canada, la mer de Beaufort et l'Arctique. Une aventure qui l'a poussé au bout de lui-même.
La première traversée à la voile du passage Nord-Ouest
Tout cela dans le froid et parfois les tempêtes. Il a même failli terminer dans l'estomac d'un ours blanc qui a tenté de le faire chavirer. Une aventure dont il se souviendra. "Honnêtement, c'est la première fois que je ressens vraiment la peur sur l'eau", explique-t-il. Parti le 13 juillet de l'Alaska, Yvan Bourgnon a voulu montrer les conséquences de la fonte des glaces. Il y a quelques années, cette route était complètement sous la banquise. Yvan Bourgnon, sur sa coque de noix de seulement six mètres, a réussi la première traversée à la voile du passage Nord-Ouest.

http://www.francetvinfo.fr/meteo/climat/yvan-bourgnon-le-navigateur-a-reussi-son-incroyable-defi_2384607.html

Environnement : la glace, la mémoire du climat
Et si les secrets du réchauffement climatique se trouvaient dans la glace ?

C’est un arrivage qu'ils attendaient depuis des mois. Ces scientifiques de Grenoble redoublent d'attention pour manipuler chacune des 55 caisses. Ils jubilent, à l'intérieur les carottes de glace sont intactes. Cette glace, ils ont été la chercher en Bolivie à 6 300 mètres d'altitude. Pendant des semaines, ils ont prélevé des carottes de glace de plus de 100 mètres de long. Une aventure scientifique dans des conditions extrêmes. Ces scientifiques ont bravé le vent glacial des Andes et plongé dans les entrailles des glaciers pour découvrir les éléments chimiques et les bactéries enfermés dans ces glaces.
Conserver les carottes pour les générations futures
Tel un enregistreur, ces carottes permettent de décrypter le passé climatique. Avec le réchauffement climatique, ce témoignage devrait avoir disparu d'ici la fin de ce siècle. L’année dernière, ces scientifiques avaient déjà analysé les glaces du Mont-Blanc. Ils les ont mis au frais pour les générations futures. Pour les conserver, ces carottes de glace sont stockées à Grenoble, mais aussi en Antarctique. Là-bas, les glaciologues du monde entier vont constituer la première bibliothèque mondiale d'archives glaciaires, par une température moyenne de -54 degrés.

http://www.francetvinfo.fr/meteo/climat/environnement-la-glace-la-memoire-du-climat_2337819.html