Aux origines de l’aventure islandaise.

Un jour j’ai ouvert un livre de photographies de Yann Arthus-Bertrand, il écrivait « Regardez comme la Terre est belle, regardez ce que nous sommes en train de détruire, mais surtout regardez toutes ces merveilles qu’il nous reste encore à préserver ».

Intermédiaire et passeur, Yann Arthus-Bertrand a suscité en moi encore plus d’émerveillements et de rêves sur les beautés de notre planète.

A la fois professeur, au contact des jeunes générations, et père de deux enfants, je refuse de léguer à nos descendants une Terre dévastée.  Cela fait 24 ans que j’enseigne une discipline, l’histoire, qui est au fondement de la citoyenneté et de l’esprit critique.

Nos actes économiques, politiques et de consommateurs ont des incidences directes sur notre planète. Ces actes sont volontaires. Ils sont le produit des choix des sociétés humaines. Si nous n’avons pas de pouvoir sur une éruption volcanique ou un tremblement de terre, nous avons, nous, sociétés humaines, le pouvoir de décisions sur nos actes.

Nous pouvons donc changer nos destinées et préserver notre environnement, sauver notre Terre.

Nous, à la fois professeur(e)s, mais aussi parents et citoyen(ne)s avons ce devoir de prise de conscience et d’actions pour le futur.

Mais l’acte de prendre conscience n’est pas suffisant, il doit rejoindre l’acte politique, enseigné dans les disciplines de l’histoire, de la philosophie et de l’éducation civique.

« L’homme est par nature un animal politique » écrivait il y a 2500 ans le philosophe Aristote.

Le rêve de vivre n’est pas une utopie.
« L’utopie est simplement ce qui n’a pas encore été essayé » écrivait Théodore Monod.

C’est donc à la fois avec passion mais aussi rigueur que je me suis lancé dans ce projet de voyage en Islande, devenant une aventure à partager, à modeler, à transformer.

Gilles PORTAZ